Le mois d’avril a vu le lancement commercial d’ELEM SPOT. Sous ce nom se cache un spectromètre de masse développé par Shimadzu, TotalEnergies, l’UO (Universidad de Oviedo) et l’UPPA (Université de Pau et des Pays de l’Adour).
Beau résultat et travail de longue haleine puisque l’instrument qui vient d’être lancé découle de travaux qui ont, côté recherche, plus d’une dizaine d’années. Le principe d’ELEM SPOT : permettre d’analyser et de quantifier les composés (notamment les oxygénées) constituant les biocarburants et les produits finaux afin de mieux comprendre les procédés de raffinage et de valider la composition des produits finaux.
Dans le contexte de transition des combustibles fossiles voilà un produit qui aidera, à sa mesure, à un tel changement en accompagnant le développement des biocarburants de deuxième génération. La R&D est en effet très active sur le champ de ces derniers et ils ne sont plus issus, comme c’était le cas auparavant, de sources végétales comestibles mais de résidus agricoles jusqu’à présent peu valorisés. Ces résidus ont cependant posé nombre de nouveaux problèmes dont une altération de la qualité des biocarburants du fait de la présence d’azote et d’oxygène. C’est à ce souci que répond ce nouvel instrument issu de la collaboration entre deux industriels et deux universités.
Côté UPPA Brice Bouyssiere (Professeur des Universités UPPA – IPREM) a œuvré à ce projet de concert avec Jorge Ruiz Encinar (Universidad de Oviedo) et TotalEnergies pour fournir les cadres de création d’ELEM SPOT. Une collaboration soutenue par plusieurs financements du Carnot ISIFoR depuis 2014 date à laquelle un brevet relatif à cette question a été déposé. Pour accompagner ce lancement et expliquer en BD quel est ce nouvel instrument, un manga a été spécialement créé en 3 langues (Anglais, Français, Japonais).
Pour en savoir plus sur le nouveau spectromètre proposé par Shimadzu, consultez les liens ci-dessous.
Visionner une courte vidéo présentant le produit lors du salon Analytica 2024 à Munich